Après Neverland et 007 – Quantum of Solace, Marc Forster s’attaque au projet de la Paramount Pictures, World War Z, un film de mort-vivant avec Brad Pitt… bon divertissement ou film à oublier ? Réponse…
Synopsis :
Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos…
Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…
Défi par la Paramount Picutres : Ne pas utiliser le mot « Zom… » dans la critique.
Ok, j’accepte le défi.
Critique :
World War Z est l’adaptation cinématographique du roman du même nom de Max Brooks. Le film nous transporte dans une nouvelle guerre à l’échelle mondiale avec des morts-vivants. Point positif et aussi malheureusement son défaut dans WWZ, c’est que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer, les actions s’enchainent très rapidement mais on n’a pas vraiment le temps de s’attacher à la famille de Brad Pitt, dommage.
Seul le générique d’ouverture nous raconte ce qui se passe pour poser les bases. Bon, côté mort-vivant, encore une fois fini les lents, on parle maintenant de morts-vivants qui courent (même sprinte), font de grands bons et en groupe, construise des pyramides humaines (ou morte…).
Malheureusement pour Marc Forster, la Paramount Pictures veut un film PG-13 (interdit au moins de 13 ans aux États-Unis) ce qui signifie que si vous voulez voir des morts-vivants, des cerveaux, du gore, passez votre chemin. Aucune goutte de sang n’est montrée dans le film, encore pire, chaque fois qu’il y a un corps-à-corps avec un mort-vivant, au lieu de sang, on a le droit à un gros plan sur la tête de Brad. Mais bon, World War Z reste un bon survival et joue sur le côté stressant avec quelques petits sauts de son siège (mais bon, j’étais un peu devant les enceintes avec le son à fond dans la salle de projection).
L’humour n’est pas vraiment présent dans World War Z, mais Marc Forster arrive quand même à nous faire rire avec un Brad Pitt confiné dans une pièce et un mort-vivant à l’extérieur qui claque des dents. Le film mène à des incohérences, mais la pire scène est dans la scène finale du film, avec le PIRE placement de produit de l’histoire, totalement ridicule et surtout pas très subtile, mais alors pas du tout.
En bref : World War Z n’est pas aussi catastrophique que l’on m’a dit, c’est un bon survival mais, ce n’est pas vraiment ce que j’attendais. C’est dommage…
La dernière phrase de Brad Pitt dans le film laisse présager une suite, espérons qu’il soit meilleur que celui-ci.
3,5/5
World War Z de Marc Forster avec Brad Pitt, Mireille Enos, Elyes Gabel, James Badge Dale. En salle le 3 juillet..
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