FILM D’OUVERTURE DU 66e FESTIVAL DE CANNES.
Après 5 ans d’absence depuis Australia, le cinéaste australien Baz Lhurmann revient avec Gatsby le Magnifique, adaptation cinématographique du roman du même nom de F. Scott Fitzgerald.
Synopsis :
Printemps 1922. L’époque est propice au relâchement des mœurs, à l’essor du jazz et à l’enrichissement des contrebandiers d’alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s’installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d’un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s’étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C’est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d’absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.
La critique :
Après Romeo + Juliette, Moulin Rouge et Australia, Baz Lhurmann revient en tant que réalisateur de Gatsby le Magnifique, adaptation cinématographique du roman de Francis Scott Fitzgerald publié en 1925.
Tout le monde attendait le retour de Baz Lhurmann, après le magnifique Roman + Juliette et Australia, Baz ne change pas de registre puisque Gatsby c’est essentiellement un film romantiques. Mais, Gatsby c’est aussi un univers festif et une histoire d’amour tragique. Pour ceux n’ayant pas vu la bande annonce du film, le début du film laissant la surprise sur le visage du très mystérieux Jay Gatsby. Baz nous montre qu’il sait filmer les scènes festives avec prouesse lors des fêtes dans la villa de Gatsby. Lors des fêtes de Gatsby, la musique est au rendez-vous. Les noms d’artiste tel que Will.i.am, Lana Del Rey, Beyonce ou JAY-Z sont remis au gout du jazz pour l’univers « rétro » du film.
Le film nous montre à quel point Leonardo reste un grand acteur, le seul qui nous m’a déçu, c’est Tobey Maguire qui nous livre une prestation qui ne vire pas dans le grotesque mais qu’on préfère oublier. Baz nous livre un film coloré avec ses voitures rétro et ses fêtes sublimes. Le film a une photographie magnifique malgré certains passages filmé sur fond vert pas très discret.
Mais le film atteint son apogée lors de la dernière partie du film qui nous donne une grosse claque d’émotion. Le jeu de Leonardo (Gatsby) et Carey Mulligan (Daisy) est grandiose entre un Gatsby tourmenté après avoir perdu son véritable amour et une Daisy prise entre Gatsby, son 1er amour et Tom (Joel Edgerton), son époux.
En bref, Gatsby le Magnifique n’est pas un chef-d’œuvre mais ce n’est vraiment pas loin. Avec une bande originale magnifique et des acteurs grandioses, Baz Lhurmann nous offre un beau film avec une histoire touchante.
4/5
Gatsby le Magnifique de Baz Lhurmann avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Carey Mulligan. En salle depuis 15 mai.
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