3 ans, il a fallu 3 ans pour revoir nos Transformers favori à l’écran. Après « La Face cachée de la Lune », Michael Bay signait son grand final pour les Transformers. Depuis ce 3e opus, il se joue cinéaste « indépendant » et tourne No Pain, No Gain avec Marc Wallberg. Mais, c’était sans compter la concurrence avec Avengers, Man of Steel, Pacific Rim et tous ses blockbusters avec leurs surenchères d’actions. Michael Bay décide de signer un nouvel opus (ou plutôt une nouvelle trilogie ?) et décide de montrer qui est (toujours) le patron de l’action et des explosions.
Synopsis :
Quatre ans après les événements mouvementés de « Transformers : La Face cachée de la Lune », un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…
Critique :
Avec « La Face cachée de la Lune », Michael Bay finissait sa trilogie en apothéose avec une surenchère d’explosions et de destruction. Pour certains, la folie de Michael Bay se terminait donc avec Chicago en ruine et en cendres. C’était sans compter la concurrence des autres blockbusters qui pousse Michael à faire ce 4e opus. Le film se passe cinq ans après les événements de Chicago, le gouvernement américain s’est retournés contre les Transformers qui tiennent responsables de l’invasion et de la destruction de Chicago. On dit bye bye la Californie, Los Angeles et le casting des anciens opus et on dit bonjour au Texas qui vit la crise économique et surtout au personnage de Mark Wahlberg, un petit trouve tout/bricoleur qui essaye de vendre ses créations pour payer sa maison et les études de sa fille.
Si vous cherchez un film intelligent dans l’Âge de l’extinction, passez votre chemin. Vous allez voir du Michael Bay, pas du Spielberg ou du Scorsese. Michael Bay va toujours plus loin, toujours plus haut et toujours plus fort (oui, on ose la comparaison avec Ford Boyard). Dans la première scène du film, Michael Bay se la joue Ridley Scott avec une ouverture pseudo-Prometheus. Des aliens sont déjà venu sur Terre du temps des dinosaures pour y faire exploser leur graine, un engin qui détruira tout sur son passage (ce qui créera la disparition des dinosaures) et créera la matière principal pour créer un Transformers. Le coté frustrant de la chose est qu’on ne verra son utilisation que 2 fois dans le film alors qu’il y avait là un super potentiel. Le film se veut plus mature et plus « dark » que les précédents mais les intrigues se multiplient, on ne sait plus où donner de la tête et les explosions, la durée du film et les placements de produit encore plus flagrant que World War Z n’aident pas du tout. En plus des nombreuses scènes de coucher de soleil, les musiques pas très subtiles de Linkin Park et Imagine Dragons qui reviennent plus de 5 fois dans le film et la frustration de ne voir que le dino-bot dans les 15 dernières minutes de film. Malgré ça, les scènes d’action et les effets-spéciaux sont toujours spectaculaires et Bay-esque avec une 3D assez bien foutues. En effet, IMAX a conçu la première caméra 3D numérique grand format double 65 mm 4K pour Transformers : L’Âge de l’extinction. L’immersion ATMOS est aussi très bien utilisée et offre une expérience d’immersion très agréable.
Côté acteur, c’est le grand spectacle de caricature et de cliché. Entre le père qui essaye de subvenir à ses besoins ainsi qu’à sa fille après le décès de la mère, la fille qui craque tellement sur son copain qu’elle oublie son père et le copain pilote de rallye (dont la relation entre la fille et lui était secrète jusqu’à ce que le père le découvre et s’y oppose). Enfin, on ne va pas vous raconter tout le film mais, certains acteurs s’en sortent assez bien dans le film, notamment Marc Wahlberg et Stanley Tucci.
En bref : Si vous allez voir Transformers : L’Âge de l’extinction pour un scénario intelligent, passez votre chemin. Pour ceux qui veulent des batailles de robot, des explosions et des effets spéciaux, le film devrait vous plaire.
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