John Wick. Cette saga au succès planétaire que personne n’aurait pu prédire revient pour un troisième volet. De volet en volet, John Wick a su nous offrir des scènes d’actions de plus en plus spectaculaire et une intrigue de plus en plus poussé. Mais que vaut exactement ce 3ème volet ? Réponse…
Synopsis :
John Wick a transgressé une règle fondamentale : tuer à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. Excommunié, les services du Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde.
Critique :
« Il est parfois bien difficile de ne pas réagir devant les scènes d’actions tantôt d’une violente à vous donner des frissons et tantôt à vous faire jubiler devant ce magnifique spectacle macabre. »
Baba Yaga, le croquemitaine ou plus communément appelé John Wick est plus en danger que jamais après avoir été excommunié et sa tête mise à prix pour une somme tellement importante que tout les assassins du monde veulent sa tête après les événements du second volet.
Qui aurait pu croire que l’histoire d’un assassin à la retraite qui reprend du service aurait pu récolter à l’heure où j’écris ses lignes 360 millions de dollars dans le monde avec 3 volets à son actif et des budgets ne dépassant pas 55 millions de dollars pour le dernier et encore moins pour les deux précédents.
« John Wick » a même réussi l’exploit de détrôner « Avengers : Endgame », 1er du box office US, après 3 semaines de sa sortie, là où « Détective Pikachu » a échoué.
La performance de Keanu Reeves est l’élément clé de cette saga et notamment de ce 3ème chapitre. Il apporte un certain charisme et une bénignité au personnage de John Wick qui fait que le personnage soit crédible lorsque celui-ci décide de faire tout ce qu’il a fait pour son chien. On retrouve notamment des visages familiers comme celui-ci d’Halle Berry que l’on n’avait pas vu depuis un certain moment et qui apporte une seconde dose nécessaire de badass à cette saga, tellement que l’on imagine bien la voir casser des mecs au côté de Charlize Theron dans un possible second opus d’Atomic Blonde.
La devise du film : « Si vis pacem, para bellum » ou « Qui veut la paix, prépare la guerre » est un avant-goût pour préparer les spectateurs. Les scènes d’action sont toujours aussi parfaitement exécutée et les effets visuelles s’harmonise tellement avec la chorégraphie que ceux-ci sont imperceptible et ne paraisse jamais faux. Il est parfois bien difficile de ne pas réagir devant des scènes d’actions tantôt d’une violente à vous donner des frissons et tantôt à vous faire jubiler devant ce magnifique spectacle macabre.
On approche petit à petit du niveau de scènes que nous propose des films comme la franchise « Mission Impossible » ou bien « The Raid ».
Mais si les scènes d’actions paraissent aussi bien exécutées, c’est grâce aussi au travail du réalisateur Chad Stahelski qui propose une mise en scène incroyablement efficace. Ayant une expérience de cascadeur, Stahelski sait exactement où poser la caméra afin de proposer des scènes de combat brutales et lisibles. Et même en dehors des scènes de combats, il est aidé par la photographie de Dan Laustsen notamment lors d’une scène dans le Sahara marocain absolument magnifique.
En bref : John Wick s’améliore de chapitre en chapitre et Parabellum n’est pas l’exception à la règle en nous offrant des scènes d’actions toujours aussi bien chorégraphié et une mythologie toujours plus approfondie.
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